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 Without me, it's just aweso. || PV

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Kurt Hummel
Kurt Hummel




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MessageSujet: Without me, it's just aweso. || PV   Without me, it's just aweso. || PV EmptyDim 15 Mai - 14:56

Blaine ♦ Harper ♦ Kurt





    Kurt était attablé dans une des immenses salles de permanence de la Dalton Academy. Penché au dessus d’une copie noircie d’une série de mots français qu’il recopiait inlassablement, il répétait lesdits mots tentant de corriger son accent américain du mieux qu’il pouvait. Ce n’était pas chose aisée sans un exemple concret. Kurt reposa finalement son stylo et leva les yeux de sa feuille pour observer les autres étudiants de la Dalton Academy eux-mêmes penchés sur leur propre travail. Les seuls bruits audibles étaient les grattements des stylos sur le papier, les pages de livres qu’on tournait et quelques chuchotements étouffés.

    Kurt posa le coude sur la table, et appuya son menton contre son poing, contemplant la salle sans un bruit. Aussi étonnant que cela puisse sembler il n’avait pas envie d’apprendre son vocabulaire ou ses conjugaisons de français pour le moment. De toute manière il maîtrisait bien cette langue. Kurt était francophile et portait un grand intérêt pour ce pays, regorgeant de grands couturiers et d’écoles de modes, depuis belle lurette. Et le fait que sa meilleure amie était française y était bien sûr pour beaucoup.

    Dans un soupir -aussi discret qu’il put- Kurt jeta un coup d’œil à la montre qu’il avait au poignet. Il lui restait encore une trentaine de minutes à tuer avant que Blaine ne termine son cours et qu’ils aillent déjeuner. Il effaça l’air mi-mélodramatique mi-nostalgique qu’il affichait et attrapa son sac qu’il posa sur ses genoux. Kurt rangea ses affaires, répétant des excuses dans un chuchotement avec un sourire crispé et désolé. Il répéta ses excuses lorsqu’il repoussa sa chaise pour se lever avant de faire demi-tour et de sortir de la salle.

    Kurt traversa plusieurs couloirs de la Dalton Academy d’une démarche fluide, n’arrivant pas vraiment à ce décidé sur le lieu ou il irait se poser. Un moment il pensa à aller à la bibliothèque, mais abandonna l’idée en remarquant que pour cela il lui faudrait traverser la moitié du campus. Il resta un court moment à traîner, indécis, dans les couloirs avant de finalement s’arrêter devant la porte de la salle de répétition des Warblers. Kurt l’ouvrit et se glissa à l’intérieur, refermant les portes derrière lui. Retenant son souffle, il jeta un coup d’œil dans la pièce habituellement remplie d’étudiants. Aujourd’hui le bureau derrière lequel siégeait le Conseil était vide. Kurt se dirigea en sautillant vers la harpe qui trônait dans un coin de la salle. Il se mordit la lèvre supérieure avant de pincer quelques cordes de l’instrument. Le son qui en sortit lui tira un sourire réjouit. Il avait toujours été impressionné par les harpistes, et trouvait leurs instruments magnifiques. Celui-ci ne faisait pas exception.

    Kurt délaissa la harpe. Il sortit de son sac son i-phone qui venait de vibrer, lui indiquant qu’il avait reçu un nouveau message. L’adolescent y jeta un coup d’œil avant de remarquer avec une petite déception que ce n’était qu’une publicité. Il c’était un court instant imaginé que Mercedes lui avait écrit un mot, ou bien Blaine. Kurt en profita pour jeter un coup d’œil à son profil facebook, se laissant tomber lourdement sur le canapé (croisant ses jambes par pure habitude). Évidement, pas de nouveauté. Un court moment son attention fut portée sur le dernier message que Harper lui avait envoyé, dans lequel elle avait joint le lien d’une vidéo du documentaire « Le Peuple Migrateur », la chanson de Nick Cave To Be By Your Side. Et comme une grande partie des chansons qu’elle lui avait envoyées et qui « me fait penser à nous » il l’avait apprise.

    Kurt délaissa l’écran de son téléphone pour observer le piano des Warblers. Il rangea son appareil, se leva et s’assit en face de l’instrument, avant de relever le couvercle. Il ne savait pas exactement s’il avait besoin de s’adresser à un des membres du Conseil pour avoir l’autorisation de faire du piano, et profita du fait qu’il soit seul pour laisser un instant ses doigts vagabonder sur les touches et se familiariser avec l’instrument. Kurt commença à jouer lentement le début de la mélodie de To Be By Your Side pour retrouver l’air.

    Une fois qu’il fut plus sûr de lui, Kurt entama plus franchement le morceau.



    Across the oceans Across the seas, Over forests of blackened trees.
    Through valleys so still we dare not breathe, To be by your side.

    Over the shifting desert plains, Across mountains all in flames.
    Through howling winds and driving rains, To be by your side.

    Every mile and every year for every one a little tear.
    I cannot explain this, Dear, I will not even try.

    Into the night as the stars collide,
    Across the borders that divide forests of stone standing petrified,
    To be by your side.

    Every mile and every year, For every one a single tear.
    I cannot explain this, Dear, I will not even try.

    For I know one thing, Love comes on a wing.
    For tonight I will be by your side. But tomorrow I will fly.

    From the deepest ocean To the highest peak,
    Through the frontiers of your sleep.
    Into the valley where we dare not speak, To be by your side.

    Across the endless wilderness where all the beasts bow down their heads.
    Darling I will never rest till I am by your side.

    Every mile and every year, Time and Distance disappear I cannot explain this.
    Dear No, I will not even try.

    For I know one thing, Love comes on a wing and tonight I will be by your side.
    But tomorrow I will fly away, Love rises with the day and tonight I may be by your side.
    But tomorrow I will fly, Tomorrow I will fly, Tomorrow I will fly.



Dernière édition par Kurt Hummel le Dim 15 Mai - 16:58, édité 1 fois
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Harper Savaris
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MessageSujet: Re: Without me, it's just aweso. || PV   Without me, it's just aweso. || PV EmptyDim 15 Mai - 15:34

Harper venait de passer la nuit coincée entre un gamin qui tenait absolument à avoir le hublot et un espèce d’américain rougeaud qui passait son temps à boire de la bière et a produire toutes sortes de bruits peu ragoutants. Elle avait ensuite dû descendre à New York au beau milieu de la nuit pour prendre sa correspondance, un avion minuscule dans lequel on se les gelait (elle avait les pieds glacés dans ses baskets) mais au moins, elle n’y restait pas pour longtemps et au moins elle n’avait pas un ivrogne à côté d’elle. Elle était arrivée à Dayton aux aurores et avait immédiatement prit un taxi pour Lima. Burt avait proposé de venir la chercher mais elle avait refusé tout net, il avait un commerce à faire tourner et il ne pouvait pas se permettre se s’absenter. Elle l’avait rassuré en lui promettant qu’elle ne trainerait pas et grimperait immédiatement dans un taxi (de toute manière elle n’avait pas vraiment l’intention de moisir à l’aéroport). C’était une grande fille maintenant, et elle avait toujours été débrouillarde, il fallait qu’il lui fasse confiance. Ces derniers arguments finirent de convaincre Burt. Elle se fit déposer directement au garage aux environs de 8 heures 30. Après retrouvailles et embrassades(Burt ne manqua pas de remarquer à quel point elle avait grandit et que le petit garçon manqué qu’il avait toujours connu était loin maintenant, Harper rétorqua en riant qu’il se cachait mieux mais qu’il était toujours là) Burt et elle allèrent ensemble chez les Hummel (nouvelle adresse) ou elle pu déposer ses affaires. Sur la route elle raconta son voyage, loin d’être fatiguée elle était toute excitée.

Elle avait maté le garçon braillard en lui racontant une histoire en même temps qu’elle gribouillait les moments clef sur un carnet, le résultat ressemblait un peu à une bande dessinée très épurée ensuite ils avaient débattu pour savoir qui de Marvel ou de DC était le meilleur et Harper fini par convaincre le petit Seth que Batman était sans contexte le plus balèze des héros dans le sens ou il se débrouillait pour faire le même boulot que les autres mais sans aucun pouvoir. Finalement, quand la fatigue fini par emmener Seth au pays des rêves, Harper et lui étaient devenus bon amis. Elle avait ensuite essayé de dormir un peu mais c’était sans compter sur son voisin qui n’avait pas fini de cuver sa bière et lançait de façon régulière des rots peu distingués. Harper décida de faire un concours, et après qu’elle eu elle-même lancé quelques-uns de ces bruits peu distingués, l’autre comprit qu’il n’était pas forcément très agréable de se faire roter à la figure par son voisin et essaya de se faire plus discret. Harper pensait qu’elle pouvait enfin tenter de dormir, mais les sièges étaient vraiment trop inconfortables pour réussir à vraiment se reposer. La seule chose qu’elle récolta fut un torticolis. Elle passa donc le reste du vol à regarder des séries sur le mini-écran incrusté dans le siège de son voisin de devant. L’attente à New York ne fut pas longue et les hôtesses étaient très sympathiques. Elle n’eut aucun problème à trouver son terminal. Le reste du voyage fut plutôt tranquille. Elle était bien contente d’être arrivée (Burt ajouta « en un seul morceau) et n’avait qu’une hâte à présent : de revoir Kurt. Elle était également très enthousiaste à l’idée de rencontrer le reste de la famille. Elle ne les avaient encore jamais vu mais Kurt et Burt en avaient parlés dans leurs mails. Burt précisa simplement que retrouvailles et rencontres devraient attendre un peu, tout le monde était soit au travail, soit au lycée.

Ils arrivèrent vite à la nouvelle maison des Hummels beaucoup plus grande que la précédente. Burt aida Harper à monter ses valises et sa guitare dans la chambre de Kurt, il était sûr qu’il n’y aurait aucun inconvénient du coté de son fils, et de toute manière, Harper ne pouvait pas vraiment partager une chambre avec Finn. La chambre de Kurt était bien assez grande pour deux, il faudrait juste aller acheter des meubles (une armoire et un lit ne seraient pas du luxe) mais il préférait laisser Kurt s’en charger, il avait peur de mal choisir les meubles correspondant à la décoration. Après avoir déposé les valises de la jeune fille dans la chambre, Burt lui dit qu’il fallait qu’il retourne au garage mais surtout qu’elle fasse comme chez elle, enfin, elle avait l’habitude. Il lui laissa un double des clef et Harper lui demanda l’adresse complète de la maison au cas ou l’envie lui prendrait d’aller faire un tour en ville. Elle le remercia et dit qu’elle n’y manquerait pas et l’enlaça une nouvelle fois (cela faisait trop longtemps qu’ils ne s’étaient pas vus) puis Burt quitta la maison.
Harper remonta dans la chambre de Kurt elle en fit rapidement le tour. Il n’avait pas changé. La pièce était décorée avec beaucoup de goût, il n’y avait pas de doute, le garçon s’était chargé de la décoration lui-même. Sa coiffeuse était envahie sous d’innombrables produits de beauté en tous genre, Harper ne savait même pas à quoi servait la moitié. La pièce était parfaitement rangée et si propre qu’on aurait pu manger par terre. Harper fit une petite grimace, la Reine du bordel devrait faire quelques efforts si elle voulait vivre ici. La jeune fille se laissa tomber sur le dos sur le lit du jeune Hummel. Malgré sa nuit presque blanche, elle n’était absolument pas fatiguée, au contraire elle pétait la forme. Elle avait fait tout ce chemin… c’était trop bête de devoir attendre le soir pour revoir son meilleur ami alors qu’il se trouvait si proche, presque à porté de main.

C’est alors qu’une idée un peu folle germa dans son esprit… et si… ? Elle se releva d’un bon et se précipita vers l’armoire de Kurt et en ouvrit tous les tiroirs jusqu’à ce qu’elle trouve ce qu’elle cherchait. Un petit sourire naquit sur son visage. Une bonne douche et Harper serait de sortie.

*****

Harper inspira une grande goulée d’air puis s’élança vers l’entrée d’un pas qui se voulait assuré. Elle croisait les doigts mentalement pour que cela marche. Quelques seconde de tensions puis… ça y est, elle avait franchit l’entrée ! Elle en aurait sauté de joie si elle n’avait pas crainte de ruiner sa couverture. Harper venait de franchir la porte de la Dalton Academy, et pour l’instant personne ne soupçonnait rien.

Le plan de la jeune travestie semblait infaillible. Après avoir « emprunté » l’uniforme de rechange de Kurt et l’avoir mit dans son sac a dos, elle avait prit le bus à travers la ville pour rejoindre la Dalton Academy. Elle savait que Kurt y était élève depuis qu’il avait eu quelques problèmes dans son ancien lycée (celui ou Harper était à présent inscrite) même s’il n’avait jamais voulu lui dire en détail en quoi ces problèmes consistaient. Une fois descendu à son arrêt, Harper avait cherché des toilettes publics et s’y était changés. Elle avait cependant gardé ses basket (Kurt et elle ne faisaient pas du tout la même pointure) et elle avait dû retourner les manches de sa chemise et les jambes de son pantalon, elle avait ajouté une casquette à son ensemble, elle était coiffée comme un garçon mais elle voulait éviter qu’on voit trop son visage. Elle avait eu confirmation qu’elle faisait illusion en voyant la tête qu’une femme entrant dans les toilettes fit en voyant un jeune garçon de la Dalton Academy sortir des toilettes pour femmes (à moins qu’elle ne la regarde de travers à cause de sa veste beaucoup trop grande mais Harper n’avait plus le temps de s’interroger, il fallait se lancer).

Toujours est-il qu’elle était entré avec succès dans le lycée pour garçons de Kurt. Si cela se savait elle se ferait probablement mettre dehors à coups de pied dans le derrière, alors il valait mieux qu’elle n’attire pas trop l’attention sur elle. Seul problème… comment retrouver Kurt ? Ah non ! Elle n’allait pas échouer aussi près du but ! Elle n’arrivait pas à croire qu’elle n’avait pas pensé à ce détail, et s’il était en cours ? Elle regarda sa montre, non ça allait, il devrait forcément aller manger dans un peu plus d’une demi-heure. Il fallait juste qu’elle se débrouille pour le trouver durant ce lapse de temps. Harper savait également qu’il faisait parti du Glee club de ce lycée, il lui en avait souvent parlé sur Skype. Elle arrêta quelqu’un dans le couloir pour lui demander ou se trouvait la salle de répétition, une fois là-bas, elle trouverait bien un garçon qui connaissait assez Kurt pour savoir ou il avait l’habitude de se rendre pour manger.
Les explications que l’étudiant lui avait donné n’était pas des plus limpides (il s’était également moqué d’elle (lui) en lui demandant s’il n’avait pas trouvé de veste à sa taille ce à quoi elle avait répondu que si mais malheureusement c’était elle (lui) qui avait rétrécit au lavage en prenant sa douche ce matin) et Harper avait bien peur de s’être perdu quand elle entendit une voix qu’elle ne connaissait que trop bien provenant d’un porte dans le couloir à sa gauche.

Elle s’arrêta devant la porte légèrement entrouverte. La chanson que Kurt chantait, elle ne pouvait pas ne pas la connaitre. Elle l’avait envoyé à Kurt par le biais d’internet, un petit indice sur sa venue récente, Harper ne s’attendait pas à ce qu’il l’apprenne. Harper avait le cœur battant mais elle ne savait plus trop si c’était l’excitation ou le simple fait qu’elle avait marché d’un pas rapide dans les couloirs de la DA. Elle entra dans la salle le plus silencieusement qu’elle le pu et dès que l’occasion se présenta, elle se mit à chanter avec Kurt.


…From the deepest ocean To the highest peak,
Through the frontiers of your sleep.
Into the valley where we dare not speak, To be by your side.

Across the endless wilderness where all the beasts bow down their heads.
Darling I will never rest till I am by your side.

Every mile and every year, Time and Distance disappear I cannot explain this.
Dear No, I will not even try.

For I know one thing, Love comes on a wing and tonight I will be by your side.
But tomorrow I will fly away, Love rises with the day and tonight I may be by your side.
But tomorrow I will fly, Tomorrow I will fly, Tomorrow I will fly.


Cette chanson, elle la connaissait par cœur, pour la simple raison que cette bande son, elle l’écoutait presque tous les soirs avant d’aller se coucher. Fait assez étonnant, la bande originale du Peuple Migrateur avait un effet calmant sur Harper.
Chanter avec Kurt après toutes ces années donnait l’impression à Harper qu’ils ne s’étaient jamais quittés. Elle se souvenaient des journées qu’ils passaient à chanter par-dessus les comédies-musicales et dessins animés qu’ils regardaient à la télé, puis la première fois qu’ils avaient étés retenue pour la comédie musicale de l’école et depuis ils n’avaient jamais arrêté de chanter ensemble dès qu’ils le pouvaient. Kurt avait une vois exceptionnelle… Harper se débrouillait. Elle aimait chanter mais adorait encore plus écouter Kurt.

- Tu as une voix d’ange, tu devrais être chanteur professionnel.

C’est aussi ce qu’elle lui avait dit juste après son audition (qui consistait à entamer quelques notes de la chanson de son choix devant la maitresse) pour la comédie musicale de l’école, il en était ressorti tout vert et était persuadé de s’être ridiculisé qu’il n’avait plus qu’a s’enterrer pendant 100 ans en attendant que le monde oublie son existence. Harper avait fini par réussir à le calmer mais il était resté extrêmement nerveux, sursautant dès qu’on prononçait ton nom ou qu’on l’effleurait, jusqu’au résultats, il avait un des premiers rôles. Bon, le public se résumait aux parents et aux autres élèves de la petite école mais c'était un début.
Harper avait un grand sourire qui lui fendait le visage de part en part. Elle sauta au cou de son ami (littéralement), elle avait attendu trop longtemps de pouvoir le serrer de nouveau dans ses bras.
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Kurt Hummel
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MessageSujet: Re: Without me, it's just aweso. || PV   Without me, it's just aweso. || PV EmptyDim 15 Mai - 19:47

    Kurt était concentré sur la chanson, lorsqu’il entendit une voix reprendre les paroles en chœur avec lui il sursauta et s’arrêta de jouer pour se retourner brusquement. Il ne reconnut pas tout de suite la personne qui lui faisait face, et resta la bouche légèrement entre ouverte et les sourcils froncés. Harper ? Non, elle était en France. Avant d’avoir put pousser son raisonnement plus loin et en voyant que le nouveau venu continuait à chanter, Kurt cligna un instant des cils pour se reprendre, et poursuivit la mélodie et la chanson.

    Darling I will never rest till I am by your side.

    Every mile and every year, Time and Distance disappear I cannot explain this.
    Dear No, I will not even try.

    For I know one thing, Love comes on a wing and tonight I will be by your side.
    But tomorrow I will fly away, Love rises with the day and tonight I may be by your side.
    But tomorrow I will fly, Tomorrow I will fly, Tomorrow I will fly.


    Kurt abandonna le clavier du piano pour se tourner vers l’élève de la Dalton Academy. Il battit un instant des cils. Oui, plus il l’observait moins il y avait de doute. C’était Harper qui était face à lui, avec un grand sourire jusqu’aux oreilles, elle rompit le silence qui s’était installé entre eux deux en première, mais Kurt ne répondit pas trop abasourdit par cette apparition. De toute manière la jeune fille ne lui en laissa pas le temps. Elle lui sauta au cou, et Kurt esquissa son premier sourire (encore un peu perdu) depuis qu’il avait terminé de chanter. Il referma ses bras sur Harper et sourit plus franchement, d’un air béat. Il avait du mal à réaliser que c’était bel et bien sa Harper qui était là. Kurt la libéra de son étreinte et une fois qu’elle eut reculé eut tout le loisir de l’observer de haut en bas. Eh bien il pouvait affirmer qu’elle était de bien meilleure qualité en chair et en os qu’en 2D sur la vidéo de mauvaise qualité de Skype. Kurt laissa échapper un petit rire, du aussi à la nervosité de se retrouver sans savoir pourquoi ni comment face à sa meilleure amie :

    - Ton uniforme est beaucoup trop grand pour toi, tu as l’air ridicule.

    Il s’arrêta brusquement de rire, fronça les sourcils et se pencha légèrement en avant pour attraper un pan de la veste que portait Harper et de relever les yeux vers elle dans une expression de surprise.

    -Harper…c’est mon uniforme ?! Tu… tu vas l’abîmer ! Ce n’est pas fait pour̶—

    Kurt ne termina pas sa phrase, mais s’humidifia la lèvre inférieure. Il haussa les épaules et fit un de ses habituels sourires pincés à Harper avant de tendre les bras vers elle pour l’étreindre de nouveau. Il ferma les yeux et un sourire bienheureux se dessina sur son visage. Kurt fermerait les yeux sur le fait qu’elle risquait d’endommager son uniforme, et qu’elle lui avait emprunté une casquette. Il commença une phrase, mais en voyant la porte s’ouvrir de nouveau Kurt repoussa assez brusquement son amie et se tourna vers le piano. Il referma délicatement le couvercle sur le clavier et tourna la tête vers un petit groupe de garçons –étant eux même dans les Warblers. Il les salua d’un « Bonjour » accompagné d’un signe de tête et d’un sourire crispé. Ceux-ci en firent de même (et ils parurent assez amusés par la taille de l’uniforme dans lequel flottait le « nouvel élève »). Kurt les suivit un moment du regard avant de se retourner vers Harper. Il se pencha sensiblement vers elle et reprit à mi-voix :

    -Qu’est-ce que tu fais ici ? Tu devrais être à Paris. Ta famille à décidé de revenir s’installer ici ? Pourquoi tu ne m’as rien dit ?

    Il doutait que Harper ne viennent ici que pour des vacances. Pas en milieu d’année. Et il ne savait pas s’il était censé se montrer en colère et vexé contre elle parce qu’elle ne lui avait rien dit. Mais même avec toute la bonne volonté du monde, il n’aurait pas put rester fâché contre la jeune fille bien longtemps. Encore moins dans une situation comme celle-ci. Depuis combien de temps ne s’étaient-ils pas retrouvé face à face ? Un peu plus de trois ans maintenant.

    Kurt jeta un coup d’œil du côté des quelques Warblers qui bavardaient entre eux (certainement sur quelles chansons ils allaient faire dans X hôpital). Le déguisement d’Harper était parfait mais il ne souhaitait pas qu’on remarque la supercherie et qu’elle se fasse jeter dehors. Ou encore qu’il lui arrive des problèmes parce qu’il avait plus ou moins aidé une fille à s’infiltrer dans une école privé pour garçons.

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Harper Savaris
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MessageSujet: Re: Without me, it's just aweso. || PV   Without me, it's just aweso. || PV EmptyLun 16 Mai - 7:46

L’entrée théâtrale de Harper eut l’effet de surprise escompté. Kurt s’arrêta de jouer pendant environ deux seconde, fixant Harper avec de grands yeux ronds, mais repris vite le court de sa chanson en s’apercevant que le nouveau venu ne s’était pas arrêté.

Après leur étreinte, Kurt observa Harper de haut en bas comme s’il cherchait à mémoriser les moindres détails de son aspect physique, vu son air béat, Harper aurait aussi mi sa main à couper qu’il ne l’avait pas tout de suite reconnu lorsqu’elle s’était fait remarquer en entonnant la chanson avec lui. Il faut dire qu’elle ne le blâmait pas. Si elle avait changé autant que lui avait changé. Le Kurt qu’elle connaissait était mignon à croquer mais là, il avait passé le stade de l’adorable… et de loin. Elle avait quitté un jeune garçon, elle retrouvait un jeune homme. Sa petite bouille ronde s’était transformée en visage au traits fins, sa mâchoire était plus carrée. Il avait changé de façon de coiffer ses cheveux, bien qu’on voyait qu’il en prenait toujours autant soin et il avait perdu ses rondeur. Le genre de garçon qu’on s’attendait à retrouver en première page d’un magazine de haute-couture… ou sur un podium avec des vêtement coutant les yeux de la tête sur le dos. En revanche, ses grands yeux bleus rêveurs, sa bouche rose, son petit nez et ses oreilles en pointes n’avaient pas changées. Son petit elfe était toujours le même. Un sourire plus large dévoila les dents blanche du garçon. Kurt n’aimait pas trop ses dents, il les trouvaient irrégulières, rien à voir avec les sourires Colgate que dévoilaient les américains à tout bout de champ. Harper au contraire les adorait. Elles ajoutaient un je-ne-sais-quoi d’adorable et d’attachant au visage de Kurt, un air de petit garçon. En plus, maintenant qu’elle y pensait, il lui faisait penser à un certain dragon noir d’un film d’animation sorti il y avait peu.

Kurt ne semblait pas très à l’aise et laissa échapper un petit rire nerveux. En même temps, la ‘surprise’ d’Harper était une pilule peut-être un peu grosse à avaler. « Bonjour, voilà que je me pointe travestie en élève de ton école alors que tu étais persuadé il n’y a même pas 5 minutes que je me trouvais dans un autre pays à plusieurs milliers de kilomètres de là .» Mouais… on avait vu moins spectaculaire… Enfin, subtile n’était probablement pas un mot faisant parti du vocabulaire de Harper.
Le garçon lui fit ensuite une remarque sur son uniforme trop grand… avant de réaliser que c’était le sien qu’elle portait sur son dos. Harper ne se départi pas de son sourire (bien qu’il se fit un peu plus crispé, elle savait à quel point tout ce que Kurt portait sur le dos était important pour lui). Finalement il décida de prendre sur lui et de ne plus penser à son uniforme, effort exceptionnel pour quiconque connaissant un minimum le jeune homme. Il l’étreignit de nouveau et Harper se mis à rire. Elle déposa un baiser bruyant sur sa joue avant de dire sur un to joyeux qu’elle voulait rassurant :

- Ne t’inquiètes pas, un coup de fer à repasser et il n’y paraitra plus. Et j’ai fait très attention à ta veste.

Elle pris un air faussement boudeur pour continuer.

- En plus c’était le seeeeul moyen pour moi de te voir.

Quelques courtes secondes plus tard, il la repoussa brusquement, Harper réalisa que plusieurs garçons venaient d’enter dans la salle. Il se retourna comme pour cacher une certaine gène. La jeune fille savait à quel point il était timide sur tout ce qui concertait émotions et sentiments et surtout à quel point les apparences étaient importantes pour lui. Cela non plus n’avait pas changé. Harper fit un signe de tête en direction des nouveaux arrivants pour les saluer ne prêtant pas attention aux sourires amusés que certains d’entre aux arboraient devant la dégaine étrange du « petit nouveau ». Harper se détourna d’aux en entendant Kurt lui murmurer à l’oreille.

- … C’est assez compliqué. Je suis venu toute seule mais ça c’est décidé si vite. Je n’ai rien voulu te dire pour ne pas te donner de faux espoirs.

Harper prenait soin de parler d’une voix un peu plus grave que la normale, mais sans exagérer non plus pour rester naturelle. Elle donnait simplement l’impression d’être un garçon qui n’avait pas encore mué.
Elle jeta un coup d’œil aux garçons qui étaient complètement absorbés par une pile de partitions et ne faisait absolument plus attention à eux. Harper prit la main de Kurt et le tira vers le banc du piano sur lequel elle s’assit également. L’avantage d’être assise était qu’elle ne paraissait pas aussi petite qu’elle ne l’était et qu’en conséquence, son uniforme paraissait moins grand.

- Tu m’as manqué tu sais. J’arrive toujours pas à croire que je me tiens face à toi. Je ne te lâche plus, on sait jamais.

Elle conclu sa remarque avec un sourire moqueur. En effet elle n’avait toujours pas lâché la main de Kurt. Elle jeta un coup d’œil à la salle. Le piano, les tables en chêne, les tapis, les fauteuils… dans l’ensemble ça avait plutôt l’air d’aller pour ce lycée.

- Alors c’est ici que tu as décidé de t’enterrer ? Je pense que je vais m’y inscrire aussi, c’est bien, je m’habitue déjà au port de l’uniforme.

Harper plaisantait bien entendu, si elle pouvait se travestir quand elle avait 10 ans sans que personne ne devine la supercherie, ce temps là était révolu.
Harper murmurait à la façon de Kurt, en ce qui la concernait cela ne lui aurait posé aucun problème de parler à voix haute, et même de le chanter tant qu’à faire, on était dans la salle de répétition du Glee Club de ce lycée après tout, mais elle ne voulait pas attirer d’ennui à Kurt, pas alors qu’elle était arrivée à peine 10 minutes plus tôt. Du coup elle se contentait de chuchoter en se penchant vers Kurt. Le tableau était très mignon à voir, mais heureusement que les autres garçons dans la salle ne leur prêtait aucune attention.
Harper ôta la casquette (gracieusement empruntée à Kurt) qu’elle portait sur la tête de sa main libre.

- Non mais plus sérieusement… comment je vais faire pour te voir moi ?

Elle posa d’un geste rapide mais délicat la casquette sur la tête de Kurt. Elle était peut-être sa meilleure amie mais elle n’était pas suicidaire, elle ne voulait pas le décoiffer, cela était probablement pire que de faire des plis sur ses vêtements. Quoiqu’il en soit elle non plus n’avait pas beaucoup changé, en tout cas elle était toujours aussi agitée que lorsqu’elle était gamine, bien qu’à ce moment précis, elle essayait aussi de refreiner son agitation, mais sans grand succès. S’apercevant qu’elle avait oublié de préciser quelque chose à Kurt, ses yeux s’écarquillèrent sous l’excitation.

- Je t’ai pas dit ! Je loge chez toi !

Elle lui déposa un baiser rapide sur le bout du nez. Puis elle ajouta sur le ton de la plaisanterie.

- Finalement après toutes ces années, on va pouvoir vivre ensemble comme un vrai couple.

Elle faisait allusion à la petite cérémonie qu’ils avaient mis en scène alors qu’ils avaient environ 7 ans et de la comédie qu’ils avaient à leurs parents pour pouvoir vivre ensemble « comme dans les films » mais leurs parents n’avaient jamais cédé (heureusement d’ailleurs).

- Alors, ça fait comment d’aller dans ce lycée ? L’uniforme et chouette, elle agita la manche trop grande de la veste qu’elle portait, mais ça fait un peu militaire non ?

Spoiler:
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Blaine Anderson
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MessageSujet: Re: Without me, it's just aweso. || PV   Without me, it's just aweso. || PV EmptyMar 17 Mai - 22:27

Les cours, les cours et encore les cours. Des fois je pense que je pourrais me noyer sous les feuilles de papier usées chaque jour ici. Et on écrit, et il faut être au sommet car nous sommes à Dalton, et que Dalton, mais voyons, ce n'est pas rien, qu'il faut que les notes grimpent encore et encore. Je ne dis pas que je suis un idiot, juste que parfois, j'aimerais que le travail s'amenuise un peu. Surtout que si on continue de la remplir de connaissances inutiles tant que de paroles de chansons ma tête va bientôt ressembler à une citrouille. Ou quelque chose s'en approchant. Enfin, on nous laisse sortir après deux heures de torture à base de x et de y. Définitivement, je suis plus artiste que scientifique. Pourquoi n'ai-je pas le droit de passer mes journées avec les Warblers au juste ? Ce serait plus constructif je pense. Pour la réputation de l'école. Oui, si on se mettait à gagner. Non, c'est vraiment idiot. Enfin, en une douzaine de secondes mes affaires sont remballées, et je suis en train de marcher de mon pas le plus rapide dans le couloir. Ai-je vraiment besoin d'en préciser les raisons ? Bien que pour la plupart des élèves les cours soient définitivement finis, moi, je rejoins les Warblers et, bien sûr, Kurt. Le plus étrange c'est qu'avant qu'il arrive, je prenais tout mon temps. Enfin bon, là n'est pas la question. Aujourd'hui risque encore d'être un grand débat bien passionnant sur les prochaines chansons qu'on va devoir interpréter. Ou ? Alors là, aucune idée. Un hôpital peut-être, ou bien une maison de retraite. Pas vraiment notre faute si on a perdu aux régionales. Enfin, si, c'est de notre faute. La mienne, plus particulièrement. Mais essayons d'oublier, ce serait bien plus intéressant voire intelligent.

Et bien sûr quand j'arrive tout le monde est déjà là. Ne me demandez pas comment je fais pour toujours arriver en retard y compris en me dépêchant. Mes jambes doivent être trop courtes. Ou je ne sais pas. Mettons ca sur le dos de la prof de maths ca passera mieux. Étrangement, il en est un que je ne vois pas de suite au milieu des autres. Soit, Kurt préfère être seul, travailler, et caetera, mais il s'intègre malgré tout assez bien dans les Warblers. Et il est étrangement en retrait ici. Alors que d'habitude il est le premier vers qui je me dirige, là, je salue d'abord quelques-uns devant la porte, avant de transplaner près de Kurt. Et d'un nouveau. Ou de quelque chose de nain, brun, et en uniforme de Dalton trop grand. Oui, Dalton est un lycée pas un collège. Nous ne disposons pas d'uniformes miniatures. Dire ca serait méchant, mais j'en crève d'envie. Non, c'est totalement faux, je ne suis pas jaloux. Je n'aime juste que moyennement la façon dont ce poupon géant regarde mon Kurt. « Hmm. Bonjour. Tu es nouveau ? » Je crois que là, mon ton a été un peu trop froid. Je glisse ma main dans celle de Kurt. Moi, possessif ? Jamais. Enfin bon, ils sont a côté du piano. Élément important. Auraient-il chanté ensemble. Les autres s'en seraient doutés, et l'aurait dit non ? Non. En fait, je suis fumeusement jaloux. Peut-être une des raisons pour lesquelles je préfèrerais qu'il reste ici, et pas qu'il reparte à Mc Kinley. Enfin bon, là n'est pas la question du moment. Et il va falloir que je corrige le regard noir que j'ai lancé à l'elfe devant moi. « Et donc, que fais-tu là ? » Ton faussement poli. Et le faussement s'entend à quelques douze kilomètres, je m'en doute bien. Ce que je peux être ridicule. Ma main se serre, non, je ne compte pas te mâcher Kurt, ce n'est pas au programme, ni maintenant ni jamais. Ah, j'oublie que je ne le dirais pas à voix haute devant ce nain, ou les Warblers, c'est le genre de paroles que je réserve pour le privé. Mais je me doute que cela se voit comme le nez au milieu de la figure. Je suis ridiculement amoureux, et par suite jaloux. Il faut vraiment que je trouve un traitement si je veux qu'il puisse vivre en paix sans m'avoir sur le dos mon Kurt. Mon. A moi. Encore quelque chose qui j'espère se voit de loin. N'est-ce pas le nain ?
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Kurt Hummel
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MessageSujet: Re: Without me, it's just aweso. || PV   Without me, it's just aweso. || PV EmptyMer 18 Mai - 17:13

    Kurt ne pouvait pas détourner les yeux de la jeune travestie qui lui faisait face. Et dire que quelques secondes plus tôt il la croyait à plusieurs milliers de kilomètres d’ici. Et par la plus grande des ironies, elle avait débarqué alors qu’il interprétait leur chanson. Connaissant Harper et son goût pour le théâtrale (un de leur point commun) ça n’aurait pas plus étonné que ça Kurt de s’avoir qu’elle avait attendu accroupie derrière la porte qu’il commence à chanter pour se pointer.

    Kurt affichait un grand sourire, qui s’élargit lorsque Harper lui parla de fer à repasser :

    - Je pense que j’ai de quoi m’inquiéter si c’est comme la dernière fois que tu as utilisé un fer à repasser, Sweetie-Pie.

    Avec lui bien entendu (Kurt ne l’avait pas stalker au point de savoir si elle avait oui ou non utilisé une machine à laver, et quel produit, ou encore si maintenant elle avait apprit à trier correctement les vêtements avant de lancer une machine de couleurs). Kurt gardait un souvenir mémorable de la dernière et première fois que Harper avait voulut utiliser un fer à repasser sous le toit des Hummels. La jeune fille avait tâché sa chemise et exceptionnellement cela l’avait énormément embêtée. Elle avait absolument voulut qu’il soit nettoyer avant qu’elle ne rentre chez elle, or en général lorsque Harper avait dix ans, il était très rare de la croiser sans un minimum de tâches sur elle, et encore plus qu’elle s’en plaigne. Le fait est qu’une fois son chemisier séché, elle et Kurt avait longuement insisté pour pouvoir le repasser pour faire « comme le papa et la maman ». Kurt avait donc demandé à Harper de s’occuper du linge (et de ne pas utiliser le fer à repasser comme une arme) pendant que lui triait les vêtements pour la machine suivante. En premier lieu Harper avait commencé sa tâche avec un soin particulier, jusqu’à ce que Burt allume la télévision et qu’un but soit marqué. Elle avait abandonné son ouvrage pour observer un court moment le déroulement du match. Mais son absence avait été suffisamment long pour que le fer laissé sur le vêtement laisse une magnifique trace de brûlé.

    Alors que Harper observait la salle, Kurt quant à lui détaillait de nouveau son amie. Elle n’avait pas tant changé que ça. En tout cas c’était assez difficile à juger dans cet uniforme beaucoup trop grand pour elle. Mais la jeune fille avait à quelques choses près la même coupe (et les cheveux toujours autant en batailles), son visage s’était affiné, mais elle était toujours aussi dynamique et vivante, malgré un long voyage. Harper était incroyable.
    Kurt en voulait à la jeune fille de ne rien lui avoir dit quant à son expédition dans l’Amérique profonde. Le fait de ne pas vouloir lui donner de faux espoirs n’étaient pas une raison qui tenait la route, après tout un petit message de sa part lui aurait suffit mais le garçon se contenta de la regarder d’un air légèrement buté, il ne voulait pas gâcher ses retrouvailles en commençant à râler. D’autant plus que cela ne changerait rien au fait qu’elle était là.

    Kurt se laissa mener sur le banc du piano et resserra ses doigts sur la main de Harper. Il jeta un coup d’œil aux quelques Warblers . D’autre élèves étaient venu remplir de nouveau la salle et commençait à répéter. Kurt reporta son attention sur son amie, et laissa doucement retomber sa tête sur celle de Harper pour s’y reposer. Il sourit à sa remarque. Il n’avait aucune objection contre le fait que Harper s’inscrive ici, excepté le fait qu’elle ne soit pas un garçon mais une jeune fille.

    - Si ça ne tenait qu’à moi il n’y aurait aucun problème Honey-Toast.

    Kurt n’arrivait pas encore à réaliser la présence d’Harper dans la pièce. Il avait l’impression qu’elle ne venait que lui faire un rapide coucou pour repartir dans peu de temps. C’était la raison pour laquelle il n’avait pas ôté sa main de l’emprise d’Harper. Cependant, il se redressa et releva la tête quand la porte s’ouvrit une fois de plus. Kurt lâcha Harper pour se tourner à moitié et faire un petit signe de main à un des membres du Conseil qui venait d’arriver, avec un sourire crispé. Mais sa main se cala bien vite dans celle de Harper une fois que les Warblers ne portèrent plus attention à eux.
    Harper aborda alors une question des plus importantes, prenant soin de baisser la voix comme Kurt le faisait. Le jeune garçon entrouvrit la bouche à la recherche d’une réponse valable à lui donner. Il ne réussit qu’à bafouiller une phrase ressemblant à « A la fin des cours on pourra se retrouver pour un café, ou encore les week-ends… » Mais la demoiselle sembla se rappeler de quelque chose d’extrêmement important et le coupa avant qu’il ne puisse terminer (tant mieux, car il ne savait pas trop comment il aurait put terminer). La nouvelle laissa d’ailleurs Kurt sans voix. Harper ? Habiter chez lui ? Ses yeux étaient grands ouverts, il battit des cils un moment, et lorsqu’Harper lui embrassa le nez, il ferma la bouche (car ça n’avait décidément rien d’élégant). Oui, comme un vrai couple. C’était le cas de la dire. Le sourire de Kurt lui barra le visage en deux. Oubliant Warblers et attitude à adopter en publique il sera dans ses bras la jeune fille avant de s’exclamer (tout en tentant de continuer à chuchoter) un « Oh gosh, c’est magnifique. ».
    Emménager ensemble était leur rêve depuis leur mariage (après décision, lorsque Kurt avait découvert que Harper était une fille et non un garçon il avait tout de même juger le divorce inutile, c’était une procédure longue et coûteuse, et leurs enfants Bosie Perry, Cherry CupCake et Batman (les peluches préféré de Kurt, et la figurine favorite de Harper) auraient risquer de vivre une enfance malheureuse et perturbante).

    Kurt libéra Harper bien qu’un sourire continuait à flotter sur son visage. Non, il n’arrivait décidément pas à encaisser cette suite de bonnes nouvelles. Il s’imaginait déjà à couler des jours heureux avec sa meilleure amie, et Blaine. Oh, Blaine ! Celui-ci n’allait pas tarder à arriver, et enfin Kurt pourrait présenter à Harper Le Blaine. Mais en attendant Harper lui demanda d’une manière plus ou moins détournée comment était la vie dans le lycée privé de la Dalton Academy. Kurt haussa les épaules en souriant, toujours la main dans celle d’Harper.

    - J’aime beaucoup l’uniforme. Il y a aussi des gilets et des pulls adorables. Puis j’ai récemment trouvé une écharpe qui va parfaitement avec. En tout cas papa est vraiment heureux que je porte ça cinq jours sur sept. Tu ne peux pas imaginer les économies que j’ai fais niveau vêtements. Kurt hocha la tête pour affirmer ses dires. La Dalton Academy est fantastique : pas d’insultes, pas de réflexions. La seule pression ce sont les résultats mais avec un travail régulier c’est tout à fait faisable. Ici chacun est accepté comme il est, c’est... utopique.

    Kurt ne termina pas son petit discours. A côté de lui, semblant arriver de nulle part avait surgit Blaine. Kurt sourit encore plus (oui, s’était difficilement imaginable de voir son sourire plus grand encore, mais possible), mais Blaine ne semblait pas particulièrement heureux. Chose confirmée lorsque son petit ami s’adressa à Harper. Blaine était habituellement un garçon de s plus sympathique (par exemple lors de la tentative minable d’espionnage de Kurt, au lieu de le faire sortir à coups de pieds aux fesses, ils avaient discutés autour d’une tasse de café), hors son ton avait été assez froid. Kurt ne comprit pas tout de suite. Il ne lui serait jamais venu à l’esprit que Blaine puisse être jaloux de Harper, qui était sa meilleure amie. Oh. Oui, sauf qu’elle pouvait sans problème se faire passer pour un garçon, bien que légèrement efféminé. Kurt ne réagit pas tout de suite lorsque Blaine lui attrapa la main. Il commença à bafouiller quelques mots en tournant brusquement au rouge, jetant un coup d’œil à Harper, à Blaine, et aux Warblers qui semblaient légèrement moins préoccupés par leurs partitions.

    - Oui. C’est un nouveau. Il s’appelle Harper Savaris.

    Kurt s’arrêta. Il retint son souffle en regardant Blaine avec insistance. O combien il regrettait de ne jamais lui avoir parlé d’Harper. Parce que Kurt n’avait pas manqué une occasion de bassiner Harper à propos de Blaine (« Tiens, j’ai trouvé la vidéo des régionales sur youtube, regarde c’est lui. Et la qualité de l’image est très mauvaise, on le voit mal. Oh, et le son est affreux, blablabla. »). Kurt se sentait légèrement coincé entre Harper qui lui tenait la main, et Blaine l’autre. Cependant il n’osait pas faire la moindre objection, beaucoup trop gêné de la situation. Bien entendu Kurt faisait totalement confiance à Blaine, et s’ils n’avaient pas été dans la salle de Chorale il lui aurait tout expliqué. Mais ce n’était pas le cas. Si les membres du Conseils avait été tolérant avec lui lorsqu’il était venu les espionner en début d’année, il doutait qu’ils ne le soient autant avec Harper ou lui-même.
    A la seconde question de Blaine Kurt se dépêcha de répondre. Il ne voulait pas que Harper dise quoi que ce soit qui puisse le mettre dans une situation compromettante. Il adorait la jeune fille, mais préférait ne pas prendre de risques :

    - Il vient d’être transféré d’un lycée en France, et comme lorsque je l’ai vu il semblait un peu perdu, je lui ai proposé de lui faire visiter le lycée étant donné que... je parle français. Kurt marqua une pause. Il libéra sa main qu’Harper tenait pour la poser sur le couvercle du piano. Je lui montrais le piano. Il… aime les instruments et étaient curieux de voir notre piano.

    Kurt se mordit la lèvre, rougissant un peu plus et porta une grande attention à ses chaussures bien cirées. Bon, il fallait trouver un moyen de sortir de là avant que tout son sang ne monte dans sa tête. Aussi brusquement qu’il avait viré au rouge, Kurt retrouva une couleur approchant la norme avant de se lever et d’attraper Harper par le bras (Blaine ne l’avait toujours pas lâché, et à voir comment il lui serrait la main il doutait qu’il ne veuille le libérer de si tôt). Il avait reprit toute son assurance et s’exclama :

    - Je me sens nauséeux. Harper, Blaine, accompagnez moi à l’infirmerie.

    Avant d’avoir eut leur avis, Kurt les traîna hors de la salle, abandonnant les Warblers (tous tournés vers eux) de sa démarche de paon. Au moins faire semblant de se tordre le visage de douleur, ou être un minimum crispé ne lui vint pas à l’esprit.

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MessageSujet: Re: Without me, it's just aweso. || PV   Without me, it's just aweso. || PV EmptyDim 22 Mai - 8:57

Kurt renchérit avec une réponse plutôt bien trouvée à sa remarque sur le repassage. Bon effectivement, le ménage, le repassage, ce genre de truc ou il faut être un minimum soigné et logique, cela n’avait jamais été le truc de Harper. Ni avant, ni maintenant. Harper se souvenait de cette anecdote, elle s’en souvenait même très bien. Elle était tout le temps couverte de tâches en tous genre (on pouvait pratiquement deviner ce qu’elle avait mangé le jour même ainsi que les endroits ou elle avait joué rien qu’en regardant ses t-shirt), mais ce jour là alors qu’elle venait d’arriver chez Burt pour jouer avec son fils, elle avait fait une grosse tâche sur son chemisier à peine le pied posé dans l’entrée et chose surprenante, elle avait fait un caprice pour le laver. La raison, Harper ne savait même pas si Kurt et son père la connaissait, était tout simplement que le chemisier en question avait des petites pâquerettes brodées sur les manches et qu’il était ab-so-lu-ment hors de question que Harper porte cela. Demander à laver sa chemise lui avait permis d’emprunter un des t-shirts de Kurt.
Bon ensuite Kurt avait voulu qu’ils jouent aux parfaites petites ménagères (façon de parler) et Harper était chargé du repassage… Au moins, elle n’avait jamais eu à reporter le chemisier (en fait elle n’avait rien dit à sa mère, une fois rentrée chez elle Harper avait enterré le vêtement dans le jardin et ses parents n’avaient jamais remarqué sa disparition).
Harper ne répondit rien à Kurt, parce qu’il n’avait pas tort, cela n’aurait servi à rien de chercher à le contredire, tous les arguments étaient en sa faveur. Depuis cette épisode elle avait fait du repassage bien sûr, mais elle en était restée aux mouchoirs et aux serviettes de table.
Elle se contenta donc de faire une moue faussement vexée, avant de remarquer qu’il ne pouvait de toute façon pas la voir étant donné qu’elle se trouvait encore dans ses bras.

Quand Kurt posa sa tête sur la sienne, une fois assis sur le banc, c’est limite si l’on entendait pas Harper ronronner. Ces petites marques toutes simples d’affection lui avait vraiment manqué. Elle ne répondit pas non plus quand Kurt lui di t que cela ne lui poserait aucun problème de la voir s’inscrire à la Dalton avec lui. Elle se contenta d’un petit sourire amusé. Elle était contente de voir qu’il tenait toujours autant à elle. Elle se sentait un peu honteuse de cette pensée mais quelques fois durant son voyage l’idée que les choses ne seraient peut-être plus pareilles entre eux l’avait effleuré.
Enfin Kurt se redressa brutalement en entendant le bruit de la porte, un autre groupe de garçons (tous aussi ressemblants les uns que les autres) entra. Kurt leur adressa un petit signe de la mains tandis que Harper se contentait de sourire machinalement dans leur direction. Intérieurement elle bénissait le col haut et la cravate qui dissimulaient sa pomme-d’adam inexistante. Harper ne se vexait pas de sentir la main de Kurt lâcher la sienne quand quelqu’un entrait. Premièrement parce qu’elle savait qu’il était assez timide pas sur tous les sujets (il suffisait de prononcer me mot « chaussette » pour le lancer dans un monologue interminable sur la mode automne/hivers 2010 des pieds) mais ses sentiments étaient un sujet autrement plus sérieux. Harper soupçonnait que la raison principale était en fait le petit ami de Kurt. Cela faisait des mois, bien avant qu’il ne quitte MacKinley pour la Dalton Academy, que Kurt avait un faible pour Blaine, un élève. Ses sentiments n’étaient pas partagés jusqu’à très récemment, Blaine s’était enfin remis les yeux en face des trous et avait enfin réalisé à quel point Kurt était exceptionnel . Lors de leur discussion en ligne, Harper n’avait pu s’empêcher de lâcher un « Et ben, il lui en a fallu du temps ! »
Donc Harper comprenait que Kurt ne veuille pas être surpris à tenir la main de quelqu’un qui ressemblait pas mal à un garçon de loin. Enfin dès que les nouveaux arrivants ne prêtèrent plus attention à eux, il se relaxa.

Harper sourit en voyant le sourire de Kurt lorsqu’elle lui annonça qu’elle viendrait vivre chez lui. Il faut dire qu’elle lui en annonçait beaucoup en même pas 10 minutes, elle avait eut peur qu’il prenne mal certaines choses. En temps normal, Harper n’en n’avait un peu rien a faire de la façon dont les gens la voyaient et de l’impact que ses paroles avaient sur eux si elle considérait qu’elle ne disait rien de choquant, mais avec Kurt, c’était différent. Il était son ami le plus proche, s’il y avait une personne de qui elle se préoccupait c’était bien lui.
Pour l’instant il prenait les choses plutôt bien, on voyait qu’il faisait un effort pour passer sur certains points un peu plus durs à avaler mais Harper espérait qu’il continuerait à être d’aussi bonne humeur.

Kurt répondit à sa question sur le lycée par un monologue sur les uniformes de la Dalton Academy que Harper écouta avec attention. En fait, le sujet l’intéressait assez, elle trouvait ces uniformes plutôt sympathiques et personnellement, cela ne l’aurait pas dérangé de les porter tous les jours. Un uniforme à sa taille bien entendu . Habillée de cette façon il aurait été probablement impossible de dire si Harper était une travestie ou un préadolescent un peu androgyne.
La jeune fille hocha la tête quand il parla de l’ouverture d’esprit qu’il y avait à la Dalton. Bien qu’il n’ai jamais voulu lui en parler en détail, Harper savait que Kurt avait eu quelques « petits » problèmes à MacKinley (selon les termes de Kurt, mais sa meilleure amie se doutait que les problèmes devaient être plus que petits pour le pousser à changer d’école) et elle était heureuse pour lui si être dans ce lycée pour garçon signifiait qu’il pouvait être accepté comme il était.
Et pour ce qui était du prix des vêtements, Harper n’en doutait pas une seule seconde. Les uniformes étaient plutôt chers en général, mais Burt avait quand même dû faire pas mal d’économies au final.

Soudain, semblant surgir de nulle part, un des étudiant s’adressa à eux. Quand Harper leva les yeux vers lui, elle se demanda pendant une fraction de seconde pourquoi son visage lui semblait si familier, avant que ses idées se remettent en place d’elle-même. C’était le fameux Blaine. Il ne lui avait pas fallut longtemps pour le reconnaitre, Il faut dire qu’avec toutes les photos, vidéos et tout ce que Kurt lui avait dit, il aurait étonnant qu’elle ne le reconnaisse pas justement. Il était exactement comme elle l’avait imaginé… plus petit quand même, ces vidéos étaient trompeuses. Elle l’avait imaginé plus sympathique aussi… Il s’était approché et avait pris la main de Kurt (qui avait à présent les deux mains prises) et fixait Harper avec un air un peu hargneux sur le visage. La jeune fille, qui lui souriait (après tout elle voulait faire bonne impression) perdit rapidement son sourire, mais comprit vite ce qui n’allait pas. Blaine était donc du genre possessif dites-moi. Au moins cela voulait dire que le pitoyable déguisement de Harper marchait plutôt bien. Elle ne lâcha pas la main de Kurt, au contraire, mais un grand sourire amusé vint se placer sur son visage. De son côté Kurt passait petit à petit couleur pivoine et bafouillait. Harper allait réponde quand il sorti finalement une phrase audible pour le commun des mortels. Harper fut d’abord étonnée qu’il emploi le masculin pour parler d’elle mais elle surprit un coup d’œil qu’il lança en direction des autres étudiants qui se trouvaient dans la salle derrière elle (et qu’elle ne pouvait donc pas voir) et comprit qu’il essayait de lui sauver la mise. Elle eut quand même une moue un peu vexée, parce que s’il avait besoin de la présenter, cela voulait dire qu’il n’avait jamais parlé d’elle à son petit ami. Enfin elle lui pardonna bien vite, à la façon dont Kurt lui avait toujours parlé de Blaine, il se pouvait bien qu’il soit tellement en extase devant le Warbler qu’il ne pouvait penser à quoi que ce soit d’autre.

Kurt répondit également de façon assez hâtive à la seconde question avec une explication qui pouvait tenir la route si l’on ne se posait pas trop de question et qu’on était d’un naturel assez simplet. Kurt lâcha ensuite sa main pour leur montrer le piano avec un petit rire nerveux. Harper profita de la fin de sa phrase pour lancer de façon faussement sérieuse et avec un fort accent français tout à fait volontaire et forcé :

- Oh oui, je mourrais d’envie de voir le piano, c’est qu’on a pas de pianos en France. On a que des clavecins, et encore… il se font rares.

Coup bas. D’autant plus que le pauvre Kurt essayait de les tirer de cette situation et voila qu’elle l’enfonçait encore plus. Mais Harper adorait l’embarrasser, il était tout mignon quand il bafouillait. Et puis une meilleure amie c’est fait pour ça non ? (il faudrait faire revoir à Harper la définition de meilleure amie). Il se leva ensuite d’un coup comme monté sur ressort et traina Harper vers la porte (vu comment il avait grandit ces dernières années, cela ne lui posait aucun problème parce qu’on ne pouvait pas dire la même chose de Harper) en prétextant un besoin pressant pour aller à l’infirmerie. Harper ne pu s’empêcher de remarquer pendant qu’elle sautillait derrière lui pour essayer de suivre son rythme, que s’il était un chanteur extraordinaire, il avait des progrès à faire dans son jeu d’acteur. Harper lui donnait 1,5 pour l’improvisation. Avant de franchir la porte la dernière (trainée par Kurt) elle ne pu s’empêcher de faire ses adieux aux étudiants qui les fixaient avec grand intérêt (Kurt avait essayé de passer inaperçu, c’était raté, toute la salle avait à présent un seul et même centre d’attention). Elle lança d’une voix forte et claire et avec un ton digne des plus grandes tragédiennes:

- Adieux, mes chéris* !

Alliant la gestuelle aux paroles, elle leur lança un baiser et s’en fut de façon aussi théâtrale qu’elle pu, trainée par Kurt, avant d’éclater de rire.


* :
Spoiler:
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MessageSujet: Re: Without me, it's just aweso. || PV   Without me, it's just aweso. || PV EmptyVen 27 Mai - 1:14

Excuse étrangement bidon. Je t'ai toujours connu mauvais menteur darlin' mais là, ca atteint des sommets inconsidérés. Je n'en reviens pas par certains moments. Qui sincèrement pourrait croire ce genre de bêtises ? Pas moi, et j'ai envie de dire, bien heureusement. Pas de pianos en France. Vu le nombre insensé de fois ou j'y suis allé, j'ai envie de dire que là, il y a un petit quelque chose s'apparentant à du gaz hallucinogène dans l'air. Mon dieu, pourquoi ma petite sœur adorée n'est pas là. Tiens, c'est rare que je me plaigne de son absence, mais là, j'en aurais bien eu besoin, d'elle et de sa francophilie chronique accompagnée des hurlements qui font que chacune de nos vacances 'loin' finissent là-bas. Bon, on pense très fort à Lolita, au tableau de conjugaisons au-dessus du bureau et passage au français. « Il m'avait pourtant semblé, qu'il y a des pianos en France, et mon petit ami ici présent a dû oublié de voyager... » En insistant bien sur le 'petit ami'. Et ainsi, deux possibilités. La première, prouver par A+B que je ne comptes pas partager Kurt, la seconde, dans le cas ou la personne en face de moi auraient quelques problèmes avec le français, prouveraient avec la même certitude que je ne suis pas le genre à me faire berner. Non mais. On ne m'a pas comme ca moi, c'est pas comme si javais la naïveté de mon Kurt. Mais j'ai l'étrange impression que ma phrase est bizarrement tournée. Et que l'autre camp a tendance à se moquer de moi.
Et d'un coup on me tire par la main, comme le nain de l'autre côté. Kurt semble donc décidé à dire quelque chose qui ne concerne pas les autres. Étrange en tous les cas qu'est sa réaction. Couloir. Chose ô combien passionnante que le couloir. Et le poupon géant l'air hilare de sa dernière réplique, et mon Kurt dont même les oreilles ne pourraient pas rougir plus. Et moi qui ne me suis toujours pas décidé à le lâcher. Et qui ne compte pas le faire de sitôt. Et dire que je comptais passer une après-midi normale et tranquille. Chanter et oublier tout ce qui peut s'apparenter à un problème. Voilà que je me retrouve avec un autre problème sur les bras. Celui-ci sous la forme d'un poupon aux grands yeux et aux cheveux courts. Mais aux airs étrangement dérangeants, aux traits presque féminins. C'aurait pu m'amuser si mon humeur ne s'était pas rendue massacrante par certains soupçons que je laissais peser sur les quelques minutes ou ils s'étaient vus avant que je suis là. Ou si j'étais encore rendu à la phase 'il faut trouver quelque chose pour l'éloigner de mon Kurt.' Définitivement, cette particule est dérangeante, mais bon, c'est vrai après tout, mon cœur lui appartient, et je n'ai aucune, mais alors aucune envie qu'il m'échappe. Je l'aime, merde. Et je suis foutrement jaloux. M'en était jamais aperçu avant.« Je présume que tu as quelque chose à dire ?» Mon ton est cassant, tranchant, et pourtant je ne veux blesser personne. J'aurais plutôt envie de pleurer. Disons que j'ai beaucoup de mal à supporter que certains évènements me passent loin au-dessus de la tête. De ne pas comprendre tout ce qui se passe autour de moi. Dieu que j'aurais adoré être omniscient.

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MessageSujet: Re: Without me, it's just aweso. || PV   Without me, it's just aweso. || PV EmptySam 4 Juin - 0:45

Kurt se serait largement passé de la dernière réplique d’Harper, lancée aux Warblers et qui le fit de nouveau virer rouge pivoine. Il avait bien entendu comprit ce que son amie avait dit aux chanteurs en uniformes, et ne doutait pas une seule seconde qu’eux aussi l’ait parfaitement comprit. Parfais, il avait justement besoin de ça tiens. Kurt prenait un grand soin à ce qu’il ait une bonne réputation pour ne pas qu’il y ait de rumeurs sur lui. Encore à McKinley ça ne le dérangeait pas vraiment, et il ne pouvait pas grand-chose contre le troupeau de yack lobotomisés qui peuplaient le lycée. Mais ici ce n’était pas du tout la même chose qu’à McKinley.

Kurt lâcha Harper pour se passer rapidement la main sur le visage. Il allait se noyer dans sa honte si ça continuait comme ça. Il n’avait pas du tout envie d’avoir la réputation d’un garçon trompant son petit ami avec le premier venu tout en se faisant passer pour quelqu’un de tout à fait respectable. Kurt tenta une première fois de dégager sa main de l’étreinte de Blaine mais sans grand résultat. Il jeta un coup d’œil au soliste principal des Warblers, arqua un sourcil avec un lourd regard insistant, avant de tirer un peu plus brusquement cette fois pour récupérer sa main, légèrement rougit. Machinalement Kurt la frotta avant de regarder Harper, puis Blaine, puis encore Harper. Il s’exclama soudainement, baissant le ton à la fin de sa –-très courte-- phrase.

    - Harper !


Bien, voilà qui était fait. Elle eut aussi droit à des réprimandes via le regard. Bien sûr Kurt adorait Harper, était plus qu’heureux de la voir débarquer brusquement à la Dalton Academy (et d’apprendre dans la foulée qu’elle vivait chez lui (il faudrait qu’il la questionne quant à ce dernier point, avait-elle fugué de chez elle ? Si oui, s’était assez alarmant)), mais elle avait toujours gardé cette désagréable manie de l’enfoncer quand il tentait de les sortir de situations compliquées. Oh, certes, son excuse bidon sur les pianos n’était pas terrible, il s’en doutait bien, et savait pertinemment qu’il n’avait jamais été très doué pour mentir, mais ce n’était pas une raison pour rendre les choses plus compliquées qu’elles ne l’étaient déjà. Kurt allait d’ailleurs lui faire une réflexion, mais Blaine prit la parole avant lui, lui demandant des explications. Il se tourna cette fois vers lui, et pendant quelques secondes Harper sortit complètement de sa mémoire lorsqu’il posa les yeux sur son petit ami. Durant ce même laps de temps, Kurt resta bouche ouverte à chercher ses mots, un regard perdu dans celui de Blaine. Il se reprit finalement, en même temps qu’il ôtait de sa tête la casquette posée un peu plus tôt par Harper sur son cuir chevelu, et qu’il l’entortillait nerveusement entre ses mains. Il n’avait pourtant aucune raison d’être nerveux, puisqu’il n’avait rien fait du tout avec Harper. Kurt déglutit, et se redressa avant d’attraper Blaine par le bras et Harper par la main –une fois de plus- pour les emmener un peu plus loin. Il ne souhaitait pas s’expliquer juste devant la porte de la chorale, car il avait l’étrange –et stupide- sentiment que tous les Warblers se tenaient collé derrière l’épaisse porte, à les espionner.

Kurt entra dans une salle de cours apparemment déserte, libéra Harper et Blaine et referma la porte derrière lui. Ces précautions étaient peut être inutiles, mais il ne voulait vraiment pas que qui que ce soit sache qu’Harper était une fille ayant infiltré la Dalton Academy. Car il n’y avait aucun doute qu’il se retrouverait mêlé à cette histoire.

L’adolescent se tourna donc vers son petit ami, et lui attrapa la main, avec un petit sourire maladroit sur le visage. Il allait recommencer les vraies présentations, et correctement cette fois-ci.

    - Blaine, je te présente Harper. C’est…une amie d’enfance. Je ne l’ai pas vu depuis trois ans et il semblerait que brusquement elle ait décidé de revenir à Lima.


La fin de sa phrase fut finalement ponctuée d’un long et large sourire, au fur et à mesure qu’il réalisait que oui, Harper était bel et bien de retour. Et que Kurt avait mille et une choses à lui dire. Et qu’il était surexcité de pouvoir enfin lui présenter Blaine en chair et en os. Parce qu’il avait quand même beaucoup plus fière allure qu’en 2D sur une vidéo de mauvaise qualité. Kurt regarda Harper, un sourire maintenant béat lui traversant le visage.

    - Et donc Harper, voici Blaine.

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Harper Savaris
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MessageSujet: Re: Without me, it's just aweso. || PV   Without me, it's just aweso. || PV EmptyDim 24 Juil - 1:58

Harper ouvrit de grands yeux surpris lorsque le moins grand des deux bruns se mis à discourir dans un français putôt bon (pour ce qui était du début de sa phrase) bien que doté d’un fort accent américain (encore que moins fort que l’accent de Kurt, ce qui expliquait pourquoi elle n’avait pas eu trop de mal à comprendre Blaine). Bon, la phrase en question devenait moins compréhensible vers la fin, Blaine s’embrouillait un peu, mais Harper trouvait que ce n’était quand même pas mal du tout. En fait, elle en avait même tout oublié de l’hostilité du jeune homme, trop heureuse d’entendre un peu de français, même du français approximatif. Elle avait envie de répondre quelque chose, n’importe quoi, en français elle aussi , mais elle avait été coupée par Kurt qui la tirait par le bras.
Blaine semblait toujours de très mauvaise humeur, mais Harper avait complètement oublié les états-d’âme du petit-ami du Kurt, et affichait un grand sourire heureux comme si elle ne captait rien de la tension qui régnait dans le groupe. Kurt semblait plus qu’embarrassé, ses yeux firent plusieurs aller-retour entre elle et Blaine, et il la regardait de façon très insistante, comme s’il essayait de lui faire passer quelque message codé par un langage utilisant l’écarquillement de ses yeux et la position de ses sourcils. Langage que Harper ne maitrisait absolument pas, elle se contenta de le regarder d’un air à la fois absent et perplexe. Il fini par prononcer son nom d’un air de reproche, et la jeune fille haussa les épaules, elle ne voyait vraiment pas ce qu’elle avait fait de mal. Mais ce fut ensuite au tour de Blaine de prendre la parole, qui lui, de son coté, avait apparemment des comptes à régler avec Kurt. Harper se demanda si elle devait à son tour trouver quelque chose à reprocher à Blaine, histoire de fermer le cercle (plutôt un triangle d’ailleurs).
Elle profita d’un blanc, moment de gène entre les deux garçons, pour s’adresser à Blaine en français, ce qu’elle voulait faire depuis au moins 5 minutes, mais en avait été empêchée.

- Je ne savais pas que tu parlais français, Kurt ne me l’avait jamais dit ce qui est étonnant parce que ça nous fait un point commun à tous les trois !

Elle ponctua sa tirade par un sourire qui se voulait amical.
Mais elle se senti presque immédiatement attrapée par la main, et une fois de plus se retrouva trainée par Kurt. Enfin cette fois elle trottinait derrière lui plus qu’elle ne se faisait trainer pour être exact. De son côté Blaine subissait le même sort. Leur petite équipée parcouru ainsi quelques couloirs de la Dalton Academy. Harper ne savait absolument pas ou elle allait, elle avait perdu le Nord depuis quelques minutes déjà.
Kurt poussa enfin une porte qui ouvrait sur une salle de classe déserte. Il ne consentit à libérer Blaine et Harper de son emprise qu’une fois qu’ils furent à l’intérieur. Pendant qu’il fermait la porte en semblant vérifier qu’ils n’avaient étés vus et/ou suivis par personne (on se serait cru dans un film d’espionnage), Harper alla tout bonnement s’assoir en tailleur sur le bureau occupé habituellement par un quelconque professeur. Elle le regarda ensuite rejoindre son petit ami et mettre la main dans la sienne. Harper attendait simplement ce qui allait venir ensuite. Pour tout avouer, elle en avait un peu assez du numéro de Blaine maintenant. Parce que bon, les copains jaloux, c’était marrant de les faire enrager 5 minutes, mais maintenant Harper préfèrerait se faire un nouveau copain. En plus Kurt lui avait dit tellement de bien de Blaine, mais pour l’instant elle n’en voyait que le côté grognon.
Harper n’eut pas le temps d’approfondir ses pensées, Kurt prit la parole pour la présenter. La jeune fille en question eut une petite moue sceptique. Kurt s’y prenait plutôt mal, ce qui était surement dû à sa nervosité. Il parlait d’elle comme si elle était une fille (ce qu’elle était bel et bien) mais étant donné que jusqu’à cet instant, il avait parlé d’elle comme si elle était membre du sexe opposé, ce n’était probablement pas très clair pour Blaine. Mais quand Harper vit le sourire radieux que Kurt lui adressait, sa moue dubitative disparu bien vit pour être remplacée par un visage dont l’expression était pratiquement une copie de celle arborée par le jeune Warbler. Et puisqu’on faisait les présentations en bonne et due forme, Harper cru bon de descendre de son perchoir et de faire quelques pas en direction de Blaine, la main tendu pour amorcer l’habituelle poignée de main.

- Vraiment très heureuse de te rencontrer. Je suis bel et bien une fille. Désolée du quiproquo, ça arrive souvent… Quoi que ça m’arrivait beaucoup moins en grandissant. Je suis plutôt contente de réussir à faire encore illusion.

Elle arborait à présent un sourire fier. Puis semblant se rappeler qu’elle n’était pas là pour chanter ses propres louanges elle reprit :

- Kurt m’a énooormément parlé de toi… je constate que cela n’a pas été réciproque en revanche.

A ces mots, elle bourra d’ un coup de poing amical le flanc de son ami d’enfance.

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MessageSujet: Re: Without me, it's just aweso. || PV   Without me, it's just aweso. || PV EmptySam 6 Aoû - 0:47

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Du silence. Gêné, à première vue. Et moi je commence à en avoir sérieusement ras-le-bol de ne rien comprendre à cette histoire. Et Kurt qui n'explique rien, qui reste là, la bouche entrouverte, à tortiller une casquette étrange... Que je ne lui avais jamais vue, mais bon. C'est drôle, quand il est comme ca, j'ai l'envie étrange de le prendre dans mes bras, de le rassurer, le calmer... Mais non. Je ne le ferais pas. Pas en tous les cas tant que je n'aurais pas eu d'explications dignes de ce nom. Mais à première vue, Kurt ne se décide pas à les donner. Alors que l'autre, Harper, ou je-ne-sais-quoi, tente une approche plus amicale, me balançant une phrase en français des plus étranges. Deux secondes pour comprendre, cinq pour formuler une autre phrase dans ma tête, c'est un peu tard, Kurt recommence déjà à nous trainer à sa suite dans les couloirs. Et moi je me laisse faire, me posant de plus en plus de questions. Comment Kurt aurait-il pu lui dire quoi que ce soit sur moi au juste ? Vraiment plus qu'incompréhensible. Et, oh, ironie du sort quand il pousse la porte d'une salle de classe pour nous y enfermer, c'est ma classe de français.
Et Harper, je crois que c'est son nom qui a pour premier réflexe de s'installer sur le bureau alors que Kurt me prend la main après s'être presque barricadé dans la salle. Et il sourit, maladroitement, comme s'il ne savait vraiment comment s'expliquer, alors qu'il n'y a que ca que j'attends. Des explications. Je serre sa main, j'ai envie de le serrer contre moi, de l'embrasser, de tout oublier. Mais c'est un peu tard, mais ce ne serait pas vraiment approprié. Et ce que j'attendais, enfin. Une explication des plus... Étranges ?
Une fille. C'est vrai que quand on y regarde à deux fois... J'n'en reviens pas. Je suis vraiment idiot à ce point-là ? Mais à ma décharge il, enfin, elle, à l'air d'avoir fait la même impression aux autres... Mais n'empêche je suis un idiot. Et je reste là, qu'est-ce que je pourrais bien dire ?, alors qu'Harper s'avance vers moi tendant une main que je serre, l'air un peu piteux. Ou vraiment idiot, c'est selon.
« Eh bien... Euhm. Enchanté ? Enfin, moi, comme tu t'en doutes, je ne savais pas grand chose, si ce n'est rien de toi... Enfin, excuse-moi, pour le... Quiproquo ?» Blaine, là tu t'enfonces, tu as l'air encore plus idiot qu'avant. Mais n'importe quoi. Tiens, là, en face, un mur. Pourquoi ne pas aller t'exploser la tête contre pendant que tu y es ? N'importe quoi... Je suis un peu perdu, j'avoue, mais bon... Laissons faire, tout ca s'éclaircira peut-être de lui-même. Ou pas. Enfin, on verra. J'essaye d'afficher un sourire, peut-être pas aussi éclatant que les leurs mais bon, j'aurais du mal à faire mieux en ces circonstances... Enfin, elle n'a pas l'air bien méchante, et ce n'est même plus une menace maintenant. Mais tant elle, Harper, que Kurt, et moi maintenant, pourrions nous attirer de foutus ennuis si quelqu'un la perce à jour. « Hm. Tu sais quand même que la Dalton est une 'all-boy' school Harper ? Et que bon... Voilà quoi...»
Voilà, quoi ? Non mais vraiment. Je suis RIDICULE. Et on verra sûrement jamais pire.

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