Se rendre au lycée tous les jours, danser tous les soirs, faire en sorte de bouger avec grâce, de bien s'échauffer, la routine quoi. Lentement, je m'extirpai hors de mon lit pour aller me planter devant ma glace. Joe, sweetheart, tu es affreuse aujourd'hui. Même si mes parents disaient le contraire, je ne me trouvai pas forcément super jolie comme fille. Aucun petit copain, aucun mec en vue, dieu que ma vie pouvait être triste. Mais l'absence de mec n'est pas due à un choix personnelle. Oh non! Juste à un manque de temps dirons nous. Je ne pouvais pas concilier une vie amoureuse en même temps que le lycée, la danse et... la danse. Trois heures par jour. Un bon jogging le matin. Plus le temps que je devais accorder à mon meilleur ami qui était paumé le pauvre chéri. Help me! Grand dieu que cela pouvait être difficile d'être adolescente. Entre les hormones et un agenda overbooké, j'étais bien partie moi. D'un geste, j'allumai ma station MP3 avant de poser mon popod dessus et de mettre du Lady Gaga. Quoi de mieux que de se mettre de bonne humeur en écoutant du Lady Gaga. Je sais que cela pouvait paraître cliché mais la ballerine essayait de se mettre à la page en apprenant la danse moderne et selon ma prof, je m'en sortais plutôt bien. Je ne sais pas si c'est l'influence de la chorale ou de mes pairs mais j'en avais un peu marre d'être hors du coup. Alors, je commençai à m'échauffer sur 'téléphone' de Lady Gaga avant de partir dans la salle de bains pour essayer d'arranger un peu plus ma tête de troll. Cheveux relevés ? Lâchés ? Je ne pouvais pas les laisser détachés all the time parce que je devais danser et que danser les cheveux dans la figure, ce n'est pas top. Je ne fais pas de la hair chorégraphie moi. Soupirant, je décidai de les laisser à l'air libre pour l'instant.


Ouais, je ne chantai jamais normalement. Sauf pendant que je me préparai et quand je dansai seule. Donc là, c'est heureuse d'être seule que j'entonnai la dernière chanson de mon artiste du moment. C'est vrai que de chanter cette chanson quand on a un père pasteur, ça craint mais bon, il n'était pas là. J'en profitai donc pour me maquiller un peu. Une couche de gloss et une robe enfilée plus tard, j'étais prête pour le lycée. N'oubliant pas mon téléphone, mon iPod et mes clés, je partis sans regarder le bordel que j'avais foutu dans ma chambre la veille. Sauf que je fus obligée d'y revenir quelques secondes après l'avoir quittée pour chercher mon sac de sports. Je devais aller à mon cours ce soir – pour changer tiens – et j'aimerai bien passer à l'auditorium avant de m'y rendre. On bossait sur Judas de Lady Gaga et franchement, cette chanson était plus compliquée qu'elle n'y paraissait. En plus, enchainer des cours de danse classique et de moderne l'un derrière l'autre, vive l'idée du siècle. Mais j'étais en terminale et je devais me rendre à l'évidence, les auditions pour les plus grandes écoles de danse étaient pour bientôt. Je devrais bientôt me rendre à New York pour passer un test et voir si je méritai d'être admise dans leur école. Je soupirai en balourdant mon sac à l'arrière de la voiture pour me mettre au volant. Je me mis encore à fredonner cette chanson en ayant l'enchainement dans la tête. Je tapotai nerveusement sur le volant pendant que je déambulai dans la ville en direction du lycée. Grand dieu qu'il était loin. Une fois là bas, je garai ma voiture à l'écart pour descendre. Je m'arrêtai un instant pour regarder les étudiants arriver les uns derrière les autres et je haussai un sourcil en voyant les cheerios se jeter sur leurs boyfriends du moment. La bête se réveilla en moi m'ordonnant d'aller leur arracher la tête. Jalouse ? Carrément. Je voulais un premier petit copain moi aussi. Mais manque de temps.

« Jésus is my virtue. »

Ouais, tu parles. Si je n'avais pas un père pasteur, j'aurai couché depuis longtemps. Bougonnant comme tous les matins, je balançai mon sac sur l'épaule avant de regarder derrière moi. Oh putain! Evidemment. La seule personne que je ne voulais pas voir venait tout juste d'arriver. Fouillant dans mon sac, j'en sortis un sweet à capuches que je mis et je relevai la capuche sur ma tête. Système D. Puis, je me fondis dans la masse. Oké, mon style craignait carrément là. La robe bleue turquoise et le sweet gris mais je voulais à tout pris lui échapper. « Putain de merde. » J'augmentai le volume de mon MP3 pour aller me planter devant mon casier que j'ouvris en toute hâte. Toute tremblante, je choppai mon livre d'algèbre que bien entendu je fis tomber par terre. « Mince. » En vitesse, je me baissai pour le ramasser et me relever. Enervée, je claquai mon casier pour voir la personne indésirée derrière. Merde, merde! Je le jaugeai méchamment avant de m'apprêter à passer mon chemin. Cet enfoiré était sexy. Fais chier!

Ce mec me tapait sur le système depuis le premier jour. Je ne sais pas pourquoi mais il y avait plein de gazelles à sauter dans le lycée et il fallait que cela tombe sur moi. Je sifflai de mépris en le voyant me lancer un regard qui se voulait séducteur. Pourquoi me courait-il après ? Je n'étais pas jolie, j'étais intelligente mais sans plus et je ne couchai même pas. Et c'est quoi cette coiffure ? Sérieux ? On dirait un gay. Je retirai ma capuche pour rajuster mes cheveux sur les épaules et croiser mes bras sur la poitrine. Nom de dieu, je voulais prendre mes mains et les serrer autour de son cou. Je le haïssais. Je ne voulais plus jamais lui adresser la parole. Alors pourquoi mon corps le désirait autant ce bougre d'âne ? En plus, nous étions dans la même classe... je devais le supporter TOUT LE TEMPS. On aurait dit un petit chien qui suivait son maitre. Alors agacée, je levai les yeux au ciel avant de fermer vivement mon casier. T'as mal ? Tant pis. «Bonjour John, lançai-je sur un ton froid avant d'essayer de passer. » Mais visiblement, le bellâtre ne semblait pas de cet avis. Je me tournai vers lui agacée et lui lançai un regard plein de mépris. Il ne voulait pas me laisser passer.

« Qu'est-ce qui ne tourne pas rond chez toi mec ?  Je ne veux pas de toi. Je ne voudrais jamais de toi. Tu persistes à vouloir me suivre partout alors que tu sais que j'peux pas t'encadrer. Et crois moi, tu serais mille fois plus moche, je t'enverrai deux fois plus bouler et je demanderai même à Puckerman de te mettre dans la benne. » Merde. Qu'est-ce que je faisais là ? Je venais de laisser sous entendre qu'il était pas mal. Putain. Connaissant le loustic, il allait choper la perche au passage et me lancer un sourire extra white: 'alors comme ça, je te plais' Vite, trouves une parade. Dis lui que tu aimes les blonds, les écervelés, les membres du Glee Club... Trop tard. VDM.

Ce mec était réellement un casse pied de première et pas aussi con qu'il n'en avait l'air. « Pourquoi tu ne me fous pas la paix Johnny John ? Y'a plein de filles qui rêveraient de coucher avec toi. » Je le savais de source sure parce que dans les vestiaires, les filles, elles parlent entre elles et j'avais toujours une oreille qui trainait par ci par là. Je soupirai, fatiguée. Nous n'étions que le matin et je tombais de fatigue suite aux nombreuses répétitions que je faisais. J'aurai pu m'inscrire dans le Glee Club mais je n'en avais pas le temps. Comme je n'avais pas le temps de m'occuper de John. Je passais donc une main dans mes cheveux et retirai le sweet pour dévoiler mon décolleté que je cachai depuis tout ce temps. Robe bleue avec un immense décolleté, super la vision. « Je ne te pose pas la question, parce que je m'en fous de comment tu vas, de ce que tu as pris au petit dèj ou tout simplement de ce que tu as fait la nuit précédente. » Et GRAND DIEU, je ne voulais pas le savoir. Épargnes moi tes folies nocturnes et les moutons seront bien gardés.

« Est-ce que tu m'aurais vraiment foutu la paix si je te l'avais demandé ? » Question dite à voix basse et je baissais les yeux pour réajuster mon sac sur l'épaule. Le fait qu'il me colle comme ça me gênait beaucoup car je n'avais pas l'habitude d'être au centre de l'attention et je savais que si John était avec moi ce n'était pas pour mes beaux yeux mais plutôt pour mon cul. « Bon j'ai la dalle et je t'autorise à me tenir compagnie pendant que je mangerai un truc calorique. Si jamais je culpabilise, je passerai mes nerfs sur toi. Mais ne comptes pas sur moi pour te payer le café. » Là, il se mettait le doigt dans l'œil. « Et ouais, t'es beau mais comme t'es con, ça rattrape au vol non ? » Honnêteté quand tu nous tiens...

Décidément, il allait me taper sur les nerfs pendant encore longtemps ? Ou est-ce que je pourrais m'en débarrasser ? Il me fallait un mec. A tout prix. Ou alors Finn viendrait-il à ma rescousse tel une chevalier servant ? Non, non impossible parce que ce bellâtre était son ami. VDM. Fais chier! Je fis claquer ma langue contre mon palet avant de le fusiller du regard. Je le vis faire une remarque sur mon décolleté et lui mis une gifle. « Mon décolleté est pour moi-même. Sale pervers! » J'étais vraiment énervée contre lui et je lui en voulais de se comporter comme un idiot envers moi. En effet, il serait tellement plus charmant s'il laissait tomber cette facette de Dom Juan. Je l'appréciais au fond mais je ne voulais pas le laisser transparaitre parce que même s'il me plaisait, je ne pourrais pas être avec un garçon pareil. Il me plaisait physiquement mais pas mentalement. « Qu'est-ce que tu peux être con quand tu t'y mets. » Je commençai à marcher en me demandant où pouvait être Lily, ma meilleure amie. J'aurai bien aimé qu'elle me sauve de cet imbécile de crétin de Johnny John. Enfin, je me décidai à attacher mes cheveux pour libérer ma nuque et lançai un sourire extra white des plus charmeurs à John. « Bon on y va ou on va camper là ? »

Lentement, il passa son bras autour de mes épaules et j'eus une envie de me retourner et de lui bouffer la main. Nom de dieu pour qui se prenait-il cet imbécile ? Mais je me contentai de soupirer. Ouais maintenant ça c'est certain que tout le monde allait jaser. Oh god, Joe la prude et Johnny John le coureur de jupons. Je dégageai sa main. « Je ne te permets pas de telles familiarités. Roules moi une pelle pendant que tu y es, j'te dirai rien... » Ou j'te mettrai ma main dans la tronche.

J'allais le tuer. Véritablement. J'allais mettre sa tête en haut du mat de l'école et envoyer le corps à la famille. Je me mis à grincer des dents sous l'effet de sa remarque. « Tu n'es pas croyable Johnny John. On dirait que tu aimes te faire malmener. » Putain, qu'est-ce qu'il pouvait m'énerver, je rêvai de lui en mettre une, de le dégommer. Tant d'idées mais une seule me revint à l'esprit celle de l'embrasser. Du calme Joe. Tu es séparée de Gaby depuis pas longtemps. Je serrai et desserrai les poings, me retenant de le plaquer contre un casier. « Tu as le don de me faire sortir de mes gonds, tu le sais ça ? Je te déteste Johnny John. » Ma voix s'était faite dure et je retirai une nouvelle fois sa main de sur ma hanche alors que je voulais la lui laisser. Puis, je lui choppai le bras pour commencer à marcher et me rendre à la cafétéria.

Sauf que sans m'en rendre compte, je me retrouvai plaquée contre le casier avec ses lèvres sur les miennes, sa langue dans ma bouche. Tout d'abord, je lui rendis son baiser mais me rendant compte de ce qui se passait, je lui mordis la langue avant de le repousser violemment. « OH BON SANG, hurlai-je attirant l'attention des autres élèves. » Me faisant toute petite, je l'attrapai par le col pour l'envoyer valdinguer dans ce qui semblait être le placard à balai. Ensuite, je me collai de nouveau à lui, détachant mes yeux. « J'espère que tu me vois bien Johnny John. Blonde, yeux bleus, 1m60 parce que tu ne me toucheras PLUS JAMAIS DE LA SORTE. » Puis mon poing s'abattit sur le haut de son crâne et je partis en furie avant de me remettre devant mon casier pour essayer de m'arranger. Ensuite, je passai ma main sur les lèvres avant de sourire bêtement. Putain Joe, reprends toi. John = coureur de jupons; Joe = fille à relations sérieuses. Inspires, expires, inspires, expires.

Je le vis apparaitre dans le reflet de la glace et il saignait. Je me mordillai donc la lèvre pour montrer que j'étais désolée et je me tournai vers lui, baissant la tête honteuse. Je n'avais eu personne depuis la fin de ma relation avec Gaby et je ne voulais pas être un faire valoir alors je l'écoutai me parler. Je savais que ce n'était pas un gros con et je tiquai quand il dit que j'étais coincée. Je relevai la tête, inexpressive avant de passer une main dans mes cheveux. Je m'humectai les lèvres avant de voir qu'il s'apprêtait à partir. « Attends, dis-je à son intention en lui courant après. » Ni une, ni deux, je me remis devant lui et devant tout le monde, je lui rendis son baiser. Moins passionnée certes mais je lui rendis. Quelques secondes s'écoulèrent et je me remis donc sur pieds à nouveau avant de le regarder toujours aussi gênée. « Un prêté pour un rendu. Je ne suis pas le genre de filles à avoir des relations d'un soir ou d'une journée. Je suis plus fleur bleue vois-tu. Avec moi, c'est soit tu es en couple, soit tu dégages. Hors même si tu me plais, même si tu es mignon comme tout, je sais que quelque chose entre nous est purement impossible parce que tu tiens trop à ta liberté et que faisant partie du club des abstinentes, je ne couche pas. » J'avais débité ça à une vitesse. Quand j'étais nerveuse, je me mettais à parler, beaucoup. Je ne pouvais presque plus m'arrêter. Alors, je continuai à débiter un flot de conneries. « J'te déteste tu sais. Mais tu me plais et ça m'énerve. »

Je me tournai de nouveau pour fermer rageusement le casier. Il n'y avait que lui pour me mettre dans cet état. Brutalement, je remis mon sac sur l'épaule et en donnait un coup à John sans faire exprès. « Oh, je suis désolée, hurlai-je presque hystérique en me tournant vers lui. Est-ce que ça va ? »

Je ne voulais pas le mettre dans un tel état. Je l'écoutai me parler et ne sus pas trop quoi faire quand il glissa et se prit la tête entre les mains. Plus personne ne nous regardait. Tout le monde devait être allé en cours. Je m'en fichai, je n'avais pas cours la première heure. Je venais juste pour répéter ma dernière chorégraphie donc je pouvais rester un peu plus longtemps près de lui. Lentement et doucement pour ne pas le brusquer, je me baissai pour passer un bras autour de ses épaules et embrasser le sommet de son crâne. « Ça va aller. Nous n'avons que dix sept ans, murmurai-je à son intention comme pour essayer de le calmer. Tu ne dois pas t'en faire. Il est normal pour un jeune d'avoir peur de l'engagement. Je te comprends et c'est pour ça que je disais que nous ne pourrons pas être ensembles. Même si nous nous plaisons mutuellement, il y a cette barrière et je pourrais t'aider... Mais en aurais-je le courage ? » Ma voix se brisa et je l'obligeai à me regarder. « Ça va aller. » Je caressai sa joue du revers de ma main avant de lui sourire bêtement. Que pouvais-je faire d'autre de toute façon ? Je me penchai et déposai un baiser sur sa joue avant de descendre doucement vers sa bouche. Toute ma raison me poussait à dégager, à le laisser ça mais je ne pouvais pas. Je n'étais pas comme ça. Alors, j'approfondis son baiser, doucement. Un second baiser pour John, un second allez hop! Je me rapprochai un peu plus de lui, passant mes mains autour de sa nuque et l'une d'elle se perdit dans ses cheveux. Je lui en rendis un autre avant de le regarder à bout de souffle. « Ça va aller. »

Pour lui du moins, mais pas pour moi. Qu'est-ce que je foutais ? Je passais des mois à le repousser et le voir aussi démuni me poussait à la compassion. Tant pis pour les moeurs. Il me plaisait point barre et s'il s'en sentait la force, on irait peut être au-delà. Au delà de mes préjugés sur le fait de se lâcher et lui de ceux d'être en couple. Seul l'avenir pouvait nous le dire. Dans cette succession de baisers, j'en oubliais d'aller répéter et c'était bien la première fois.

Oups!

Quand John me rendit mes baisers, je me sentis comme électrisée. Nier l'évidence serait faire une danse sans musique, sans intérêt et un pur mensonge. Il me plaisait. Mais de quelle manière ? Si jamais je le laissais faire, perdrais-je bien plus que ma vertu ? J'avais trop souffert d'une peine de cœur à cause de Jesse, et je savais qu'étant adolescente j'en aurais plus d'une. Lentement, je me défis de son emprise et remis une de mes mèches de cheveux derrière l'oreille pour échanger un sourire timide avec lui. Puis, deux secondes, je me mis dos à lui pour me retrouver attirée vers l'arrière entre ses jambes. Et dire que je devais aller m'entrainer... Tant pis. « De rien, murmurai-je l'air absente caressant son avant-bras avec ma main droite. » J'appuyai ma tête contre son torse et me mis à soupirer pour fermer doucement les yeux. Quel dommage! Je savais que nous deux s'étaient purement impossible mais je ne voulais pas remuer le couteau dans la plaie. Alors, je me tus. Continuant de caresser son avant bras, je repensais à la première fois où je l'avais vu. Insupportable et aujourd'hui, je découvrais la facette sensible de John Morisson. Bizarrement, elle ne me déplaisait pas celle-là. « Si tu veux bien de mon aide, je veux bien essayer, murmurai-je doucement avant de porter ses doigts à mes lèvres déposant un doux baiser sur les extrémités. » Pour la première fois, je me sentais bien en sa compagnie. Une grande première. Je me surpris même à sourire. Quelle ironie! Je savais que j'étais en train de faire une connerie mais je ne pouvais pas m'arrêter.

HJ: La chanson trop triste bon sang...

Bizarrement, je passais un bon moment en présence de John. Moi qui le détestait encore il y a quelques heures, me retrouvai à lui faire un câlin comme si nous étions un couple. Je ne dirai rien là-dessus. Il avait voulu que je me lâche, très bien, je me lâchai mais ce n'est pas pour autant que j'étais prête à l'accepter comme petit copain. Et ce n'est surement pas moi qui irait lui demander. Je lui donnerai mon aide pour l'aider à se comporter quand il devait être avec une fille, pas comme un crétin. Pis je l'écoutai me faire une remarque sur ma répétition alors je tournai la tête vers lui, étonnée. « Mister Morrisson, espionner les filles, c'est mal. Et si je suis censée répéter. Je vais juste attendre que tu ailles en cours pour m'y rendre. Je n'ai pas beaucoup de cours aujourd'hui, donc je peux me permettre d'attendre un peu. » Je n'aimais pas danser devant tout le monde. Ca me complexait carrément. Enfin, répéter plutôt parce que durant mes danses, je pouvais faire fissa sur le public et me concentrer que sur moi-même.

Soudain, je sentis ses mains froides sur mon nombril. Nom de dieu, il venait de soulever ma robe ou quoi ? Je défis lentement ses mains pour remettre soigneusement mon habit et lui sourire. Non Joe, ne t'énerves pas. Tu as dit que tu lui apprendrais. « Chéri, j'ai une robe, donc on ne soulève pas la robe des gentes dames. Je resterai calme et gentille mais recommences et j'enverrai ta tête à ta mère par collissimo. » Je le laissai embrasser mon cou sans trop rien dire. La menace avait été lancée et je doute qu'il ne recommence. Il avait du oublier que je portais une robe et croire que j'avais un tee-shirt. C'est vrai qu'elle était assez remontée. Je la remis donc en place et me tournai vers lui pour battre des cils comme une biche. « Tu vas être sage maintenant hein ? » Personne ne pouvait résister à ce regard. J'avais eu un café gratuit grâce à ça. Gentille mais sachant se servir de ses charmes. What else ?